09 Avr De l’intérêt d’utiliser de bons savons d’origine végétale
Qu’est-ce qu’un bon savon vs un mauvais savon ?
Car, en effet, il y a savon et savon. Un bon savon est d’origine végétale, il est généralement fabriqué à partir d’huiles végétales selon la méthode ancestrale de la saponification à froid. Il est à la fois biodégradable, doux pour notre peau et respectueux de notre air intérieur. Un savon dit conventionnel est composés de substances de synthèse dont certaines sont issues de la pétrochimie et sont, par conséquent, très polluantes pour l’environnement et peuvent ainsi porter atteinte à la santé des êtres humains.
LES BONS SAVONS
Pour l’entretien naturel de la maison, il nous faut un savon de Marseille en bloc ou en copeaux et un savon noir liquide ou en pâte
Le savon de Marseille d’abord, mais le vrai! Celui à 72% minimum d’huile végétale, traditionnellement d’olive mais n’hésitez pas à tester les recettes à base d’huile de lin par exemple, dont l’odeur est moins entêtante ! Mais veillez bien à vérifier qui porte bien la mention 72% végétale/ pur végétale /Huiles végétales, c’est la garantie d’une méthode de fabrication traditionnelle. Car, pour la petite histoire, la formule du savon de Marseille n’a jamais été déposée, on peut donner l’appellation savon de Marseille à des pains de savon d’origine pétrochimique.
On retrouve la trace du premier savonnier marseillais au XIVème siècle, c’est pour dire, mais la recette originale viendrait du savon d’Alep importée par les croisés. Nos chers gaulois, qu’en à eux, se lavaient avec un mélange de suif et de cendres qui aurait, en plus, la faculté de leur teindre les cheveux en roux ! C’est à clarifier.
Pour plus d’informations: http://fr.wikipedia.org/wiki/Savon_de_Marseille
Le savon noir maintenant, ancestral, il a l’odeur des belles maisons propres. Contrairement à son frère marseillais à base de soude, il est fabriqué en réaction entre la potasse (KOH) et l’huile végétale.
A savoir que le mot Potasse, vient “de l’allemand “pot asche” ou de l’anglais “pot ashes”, c’est à dire le pot à cendres. Car nous avons ici une formule quasi archéologique du savon: de la cendre et de la graisse animale que fabriquaient nos gaulois.
Je préfère la recette à l’huile d’olive sous forme de savon mou, de chez Marius Fabre : .http://www.marius-fabre.com/fr/5-savon-noir/
Il en existe des liquides mais il faut prendre garde à la composition. On peut en trouver à base d’huile de lin, de noix, etc… Je m’en sers pour tout, du sol au plafond, il nettoie les vitres et dégraisse la hotte.
C’est l’Ulysse du ménage vert, le produit aux mille astuces !
DIY : un peu de chimie
Qu’ils soient noirs, de Marseille ou d’Alep, les savons sont les principaux ingrédients de nos préparations. Ce sont les tensioactifs, appelés aussi agents de surface ou surfactants des recettes industrielles, de pH neutre (environ 7), ils nettoient, dégraissent et détachent.
Mais comment ça marche ?
Leur propriété est d’éliminer la saleté des surfaces et de la maintenir en suspension dans l’eau: on comprend pourquoi ils constituent l’élément principal des formulations.
Comment ça marche?
Ils sont constitués d’une partie lipophile: lipo: le gras, phile: aimer; là, on comprend, ils aiment le gras et ils ne sont pas les seuls, ce qui se traduit dans ce cas par: ils attirent le gras. OK. Et d’une partie Hydrophile, Hydro, l’eau: ils aiment l’eau…Non, ils sont solubles dans l’eau. Ainsi, ils attirent le gras pour le dissoudre dans l’eau. D’accord. L’action de frotter, l’huile de coude donc, ou la machine, fait le reste.
Mais attention, ça devient un peu technique: La partie qui aime l’eau, dite hydrophile, peut présenter des caractéristiques différentes, c’est la charge électrostatique; on voit globalement ce que c’est….c’est-à-dire qu’il modifie la tension superficielle entre deux surfaces (la tension qui existe à la surface de séparation de deux milieux). Bon…
les tensioactifs anioniques (charge négative) sont les plus représentés car ils moussent et se rincent bien, c’est important! Mais ils sont irritants. On les trouve dans les savons, mais il y a savon et savon…Je sais, c’est compliqué.
les tensioactifs cationiques (charge positive) ont un pouvoir détergent plus faible que les précédents mais ils sont anti microbien, c’est bien! On les trouve beaucoup dans les adoucissants textiles ou en conservateur dans les formules. Pourtant, ils sont irritants et toxiques pour l’environnement!
les tensioactifs amphotères (eux, ont une charge à la fois positive et négative, et oui!). Ils combinent les qualités des deux précédents, à savoir, bon détergent moussant et désinfectant. En plus, ils présentent une bonne tolérance pour la peau et les yeux. Pas mal
les tensioactifs non ioniques (sans charge, ni positive, ni négative). Ils ont de faibles pouvoirs, que ce soit moussant ou détergeant mais ils sont peu irritants et seraient, oui seraient biodégradables! Ils sont souvent associés aux tensioactifs anioniques afin de limiter l’effet irritant. On les retrouve surtout comme émulsifiant ou épaississant. Mais on les soupçonne d’interférer avec le système hormonal…
Ici, on ne parle pas spécifiquement de bons ou de mauvais tensioactifs, on parle de propriétés. L’important est de savoir à partir de quelles matières premières ils sont fabriqués. On évitera tout ce qui relève de la pétrochimie pour privilégier les matières premières renouvelables d’origine végétale issues de l’oléo chimie: c’est-à-dire l’huile, et souvent l’huile de coco.
On pourrait bien sûr dresser une liste des tensioactifs à éviter, elle est malheureusement très longue mais voici un lien pour aller plus loin http://www.ecoconso.be/Decrypter-l-etiquetage-des . Je mets également en fichier joint un article de la même source sur les lessive, très instructif!
lien blog partenaire – rédacteur : laetitia dartout : http://ecosymaison.over-blog.com/comprendre-les-savons-et-tensioactifs-pourquoi-et-comment-les-utiliser
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Posted at 18:47h, 30 aoûtel blog Superbe, qui transpire la pasión à l’pur de Estado …
Felicity Elliott Rockie